Pour la première fois, des platéosaures fossiles issus des plus grands gisements suisses et européens sont réunis ! Des prêts exceptionnels ont été consentis par le Sauriermuseum de Frick (Argovie), notamment “XL” gigantesque spécimen de plus de 8 mètres de long, âgé de plus de 200 millions d’années.
L’exposition est une déambulation au cœur de spécimens complets ou partiels, d’œuvres d’arts créées spécialement et de dispositifs interactifs inédits.
Articulée en 7 espaces, elle lève le voile sur la période géologique du Trias, il y a entre 252 et 201 millions d’années. L’exposition propose de vivre “l’expérience platéosaure” et de ressentir la démesure de ce géant jusqu’au frisson !
Je voudrais tout voir, quel temps prévoir ?
L’exposition est présentée sur près de 500 m2, ainsi, la durée moyenne d’une visite est de 1h15.
L’exposition peut-elle se visiter avec des enfants ?
Depuis plus de 40 ans, le Muséum conçoit des expositions qui s’adressent à toutes et tous. Les niveaux de lecture sont multiples et les enfants y trouvent toujours leur compte. Et pour leur faciliter le parcours et éveiller leur curiosité, il y a le Carnet d’enquête. Un petit livret qui leur permet de prendre part activement à l’exposition.
Et parce qu’il n’y a pas d’âge pour s’initier aux musées, le Muséum est entièrement équipé : espaces d’exposition accessibles en poussette, chaise haute dans le Café de la Baleine et table à langer. Les enfants représentent le tiers de notre public : ils sont toujours les bienvenus chez nous !
L’exposition est-elle accessible pour les personnes à mobilité réduite et pour les poussettes ?
Tout à fait, le parcours est entièrement accessible pour les personnes à mobilité réduite ainsi que pour les poussettes.
Sind die Texte der Austellung auch auf Deutsch verfügbar?
Ja, sicher, die Texte der Ausstellung wurden alle übersetzt.
Je ne suis pas fan des dinosaures, l’exposition va-t-elle quand-même me plaire ?
Sans doute ! Les sujets d’exposition traités par le Muséum dépassent le traitement monographique et induisent souvent des questionnements plus larges. De plus, la muséographie ambitieuse rend le parcours divertissant et permet de satisfaire – nous l’espérons – n’importe quelle attente.
Je ne suis pas sûr.e de comprendre ce que l’exposition contient…
Eh bien, il faut la visiter pour savoir ! Allez, voici quelques indices : des fossiles, des odeurs et de la réalité virtuelle pour vous en mettre plein les yeux ! Bon, si vraiment cela ne vous dérange pas d’être spoilé.e, vous trouverez plus de détails sur l’exposition dans le dossier de presse.
Peut-on boire et manger quelque chose au Muséum ?
Il y a pour ça le Café de la Baleine, qui suit le même horaire d’ouverture que le Muséum, soit du mardi au dimanche. Des petits snacks sont disponibles ainsi que des boissons chaudes et froides. Un excellent endroit pour flâner encore un peu, dans un cadre particulier (ce n’est pas tous les jours qu’on boit un café sous un squelette de rorqual !).
Comment se passe la visite pour les écoles ?
Les classes peuvent visiter le Muséum librement sans visite guidée. Les réservations de visites guidées ou d’ateliers s’effectuent auprès de l’Atelier des musées.
Je n’aime pas la foule, quand profiter du Muséum tranquille ?
Les mardi, jeudi et vendredi matin sont généralement les plus calmes, en dehors de la période des courses d’école (mai-juin). Et n’oubliez pas que plus il fait beau dehors, moins le Muséum est rempli.
Nourries de lectures et de conversations avec les paléontologues Ben Pabst et Thierry Malvesy, Anaïs Tondeur, avec la parfumeuse Carole Calvez, se sont lancées dans la mission de recomposer par l’odeur la transformation de ces plantes dans le système digestif du platéosaure. Le but de cette mission est de retrouver les effluves de l’haleine du dinosaure. L’expérience olfactive proposée par cette installation tourne notre attention vers l’air que nous respirons, qui nous traverse et ressort transformé de nos corps, participant à la composition de cette atmosphère commune, fabriquée par la respiration d’humains et d’autres qu’humains, depuis les temps lointains du Trias, voire au-delà.
De cette manière, cette installation, nommée «Ceci est son souffle», invite à une expérience du mélange, ramenant au premier plan de nos perceptions, le cycle à travers lequel chaque être se mêle au monde par un souffle.
Philip Maire récupère des tableaux existants et leur donne une nouvelle vie en les modifiant. Ces transformations prennent la forme d’un étrange réensauvagement : la faune et la flore du Mésozoïque (−252,2 à −66 Ma) sont habilement insérées dans des œuvres aux thématiques souvent stéréotypées et idéalisées. Les dinosaures ici dépeints composent avec ce monde comme tout organisme dans un nouvel environnement : en s’adaptant. Ils sont inspirés autant de la recherche scientifique en paléontologie que du paléoart, qui consiste à représenter dans leur milieu naturel des êtres vivants disparus. Résultat, une double résurrection : celle de peintures oubliées ou débarrassées et celle d’êtres vivants disparus. Ces œuvres sont des créations originales pour l’exposition “Platéosaure, ceci est un dinosaure” du Muséum.
Durant toute la durée de l’exposition, des casques de réalité virtuelle seront mis à disposition des visiteurs.euses dans l’une des salles du Muséum. Le studio d’animation 3D PIXI a bénéficié des conseils des scientifiques du Muséum de Neuchâtel et du Sauriermuseum de Frick pour modéliser et animer un platéosaure. L’objectif est de transcrire numériquement les connaissances paléontologiques le plus fidèlement tout en permettant de comprendre le site et la vie au Trias. Un spécimen a été choisi pour faire vivre aux publics les processus de fossilisation. Au-delà de cette grande histoire, une rencontre intime, peut-être effrayante avec le Plateosaurus a été intégrée: nez à nez, il lèche le casque de l’observateur.
À cette exposition temporaire s’ajoute l’arrivée d’un fossile complet de platéosaure au Muséum. Ainsi, l’escalier menant du 2e au 3e étage présentera de manière permanente « Grande Gueule », fossile long de 6 mètres et pesant plus d’une tonne. Représentant de cette espèce de dinosaure emblématique des gisements jurassiens, ce fossile a été dégagé par le Sauriermuseum de Frick et acquis grâce au soutien de la Société des amis du Muséum de Neuchâtel.
