Comme chaque année, au printemps, le Muséum propose un élevage. Après les poussins (classiques!), place aux vers à soie.
Durant le mois de juin, du mercredi au vendredi à 10h30, un.e biologiste présentera les vers, puis les cocons et finalement les papillons.
Pour des raisons de fragilité de l’espèce, nous ne savons pas encore si il sera possible de montrer l’élevage en dehors des présentations.
A la découverte des abeilles sauvages
L’AMUSE (la société des amis du Muséum de Neuchâtel), en compagnie de Jessica Litman, conservatrice des invertébrés au Muséum, vous propose de découvrir le monde merveilleux de nos voisins à six pattes et plus particulièrement celui des abeilles sauvages. Il existe plus de 600 espèces différentes de ces dernières en Suisse et possèdent, pour la plupart, un mode de vie solitaire. Ces pollinisatrices de l’extrême peuvent féconder jusqu’à deux tiers des champs agricoles. Certaines arrivent même à voler par mauvais temps ! Cette sortie aura lieu le samedi 6 mai à 10h30 au jardin botanique de Neuchâtel. Le prix est de 10frs pour les membres de l’AMUSE et de 15frs pour les non-membres. Sur inscription à yaelle.bouquet@unine.ch
Nicole Grédy, alias Gready made, est scénographe et se passionne pour la cyanographie depuis 2018, suite à un puissant coup de foudre. Inventé en 1842 par l’astronome et chimiste anglais John F. Herschell, ce procédé photographique artisanal lui permet de saisir et de reproduire le monde qui l’entoure, en utilisant des sels ferriques et le rayonnement solaire. Se crée alors une alchimie subtile entre les sujets exposés, le soleil, les nuages, la chaleur, les saisons, le temps d’exposition, le choix du papier… Quant à sa fascination pour les plumes, elle remonte à la nuit des temps. Sortir de l’obscurité des théâtres, marcher en forêt ou dans les pâturages à leur recherche est son plus grand plaisir. En trouver une équivaut à une bénédiction : imaginez son émotion le jour où elle est tombée sur une plume de hibou grand-duc !
Vous l’aurez compris, sa démarche est plus artistique et poétique que scientifique. Quoique…
Ses œuvres seront à découvrir dans notre « Petit’Expo » du mardi 18 avril au 13 août 2023.
Ça y est ! Le nouveau numéro de Ô Muséum est disponible ici.
Vous y trouverez nos prochaines conférences, sorties ornitho ou soirée nocturne à la lampe de poche.
Après avoir suivi une cure de jouvence dans le Canton de Vaud, la fidèle mascotte du Muséum refait son apparition. Entre les mains de Camille Scherrer, designeuse d’interactions, il s’est métamorphosé en tirelire d’un nouveau genre. Le sou introduit dans la fente prévue à cet effet met en œuvre une petite histoire animée : il se fait gober par un oiseau aux grandes pattes, il se perd dans le cosmos… N’en doutez pas, après cette aventure poétique, l’argent récolté sera investi pour le bien-être des collections.
La dernière saison des Collections bestiales a été lancée en novembre dernier. Au programme de cette cinquième saison, de la science évidemment, une collaboration avec la HE-Arc, mais surtout des parodies qui ont su mettre les professions et coulisses muséales sous le feu des projecteurs. En se jouant des formats, émissions et plateformes de la pop culture, ces Collections bestiales ont puisé leur inspiration directement dans la nouvelle exposition du Muséum, « Emballe-moi ». Les épisodes sont visionnables sur la chaîne YouTube du Muséum ou dans l’exposition.
Le Muséum accueille de septembre à novembre l’artiste plasticien et musicien Massimiliano Baldassarri. Curateur au CAN (Centre d’Art Neuchâtel) de 2006 à 2012, l’artiste multidisciplinaire s’intéresse particulièrement aux thématiques entourant le vivant. A l’aide de divers supports, il questionne, entre autres, les rapports entre humain et non-humain, les différentes formes de coévolution et la notion d’altérité. Des questions faisant particulièrement écho à la dernière exposition du Muséum, Sauvage, dont vous pouvez trouver le deuxième volet au Musée d’ethnographie.
Durant ses quelques semaines de résidence, l’artiste sera en immersion dans le Muséum, ses coulisses et ses chantiers. Il aura ainsi l’occasion d’observer les collections et les expositions et de discuter avec toutes les personnes œuvrant au sein du Muséum. Sa posture se veut anthropologique, dans le but de mener une recherche transdisciplinaire et de récolter le plus de matériau possible pour alimenter ses réflexions et productions artistiques.
Le Muséum d’histoire naturelle de la Ville de Neuchâtel s’engage aux côtés de l’ICOM et de l’AMS pour la paix et la protection du patrimoine culturel et naturel dans les situations de conflits. Une vitrine d’insectes aux couleurs de la paix symbolise cet engagement dans l’espace d’accueil du bâtiment.
Après plusieurs mois de préparation, le Muséum a le plaisir de présenter sa nouvelle exposition de longue durée « à l’eau » qui retrace l’histoire, les paysages et la biodiversité du lac de Neuchâtel. Un diapositif numérique interactif et une scénographie immersive ont été installé pour vous aider à percer les mystères du lac. Le nouvel espace est visible au deuxième étage du Muséum.